Pourquoi le capitaine de bord de la majorité présidentielle a-t-il, enfin, décidé de susciter l’idée d’un dialogue élargi à toutes les énergies sectorielles du pays avant d’ordonner avec autant de précipitation les conditions de sa réalisation ? La question nous semble d’autant plus sensée que jamais un politique, surtout celui qui est à la tête d’un parti qui gouverne, ne se hasarde à ouvrir grandement les portes de ses appartements à de faux amis, des adversaires attestés et des contempteurs infatigables de sa gouvernance, sans interroger la météo de son agenda personnel. C’est dire que, tout en lui reconnaissant une présomption de nobles intentions, il n’est pas exagéré d’avancer l’hypothèse selon laquelle il y a de fortes chances que la convocation d’un tel dialogue puisse être sous-tendue par une volonté discrète de son ordonnateur et de ses affidés de consolider les fondements de leur règne, dont l’orientation générale est, à vrai dire, si peu compatible avec le débat contradictoire.
Après tout, il ne faut pas perdre de vue que le " Macky" a souvent été peint sous les traits d’un revanchard. Quelqu’un chez qui résonnent infiniment les cloches des torts qu’on lui a injustement fait subir. Si l’on peut un tant soit peu accorder de la crédibilité aux tenants d’un tel discours, il serait alors permis de croire que l’envie d’endormir le " MONSTRE" pour mieux l’abattre peut ne pas être étrangère à la convocation de ce dialogue.
Par ailleurs, il est évident que beaucoup de ceux qui ont choisi de répondre présents sont parfaitement conscients de la présence dans l’air de ce troublant facteur. Mais ceux qui ont décidé de ne pas y aller en sont sans doute encore beaucoup plus conscients, puisque, selon toute vraisemblance, leur repli stratégique est de nature à nous faire croire qu’ils refusent d’être sacrifiés à l’autel d’un repas fraternel et convivial, patriotique pour tout dire, qui n’en est pas un !
Après tout, il ne faut pas perdre de vue que le " Macky" a souvent été peint sous les traits d’un revanchard. Quelqu’un chez qui résonnent infiniment les cloches des torts qu’on lui a injustement fait subir. Si l’on peut un tant soit peu accorder de la crédibilité aux tenants d’un tel discours, il serait alors permis de croire que l’envie d’endormir le " MONSTRE" pour mieux l’abattre peut ne pas être étrangère à la convocation de ce dialogue.
Par ailleurs, il est évident que beaucoup de ceux qui ont choisi de répondre présents sont parfaitement conscients de la présence dans l’air de ce troublant facteur. Mais ceux qui ont décidé de ne pas y aller en sont sans doute encore beaucoup plus conscients, puisque, selon toute vraisemblance, leur repli stratégique est de nature à nous faire croire qu’ils refusent d’être sacrifiés à l’autel d’un repas fraternel et convivial, patriotique pour tout dire, qui n’en est pas un !